Piscines de bains de mer

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Royan

Dans les années 1870, le quartier de Pontaillac, créé à partir de 1856 par Jean Lacaze, connaît un second souffle grâce à son fils, Athanase Lacaze qui entend résister à la concurrence d'Arcachon. Sous sa férule, un nouveau lotissement est créé en arrière de la conche et des villas se multiplient le long de la corniche et du boulevard de la Côte d'Argent. Le projet urbain s'appuie sur des notions de santé, d'hygiène et de bien-être que va mettre en avant le docteur Frédéric Auguste Guillon.

Ce dernier est né à Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet, au lieu-dit la Cave, en 1808. Chirurgien de la marine au port de Rochefort, il obtient le grade de docteur en médecine de la faculté de Montpellier en 1833. Médecin à Cozes, il publie en 1878 une étude sur la scrofule, maladie qu'il entend soigner par des bains d'eau de mer. Il obtient alors l'autorisation d'aménager trois piscines en plein air, sous les falaises de Pontaillac. Décédé en 1890, le docteut Guillon est inhumé à Cozes (son tombeau s'y trouve encore).

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Les trois piscines ou baignoires sont situées en contrebas du boulevard de la Côte d'Argent (face aux numéros 100 à 103). Creusées dans la roche, elles ont une forme ovoïde et se remplissent au gré des marées. Deux d'entre elles sont directement reliées à la mer par un petit goulet qui apporte l'eau. La plus à l'ouest est encadrée par deux petits bassins secondaires.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : granite

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Royan , boulevard de la Côte d'Argent

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2014 AC

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...